Apprendre une nouvelle langue est toujours un défi, mais lorsqu’il s’agit de langues aussi complexes que le japonais et le chinois, la tâche peut sembler encore plus ardue. Beaucoup de personnes se demandent laquelle de ces deux langues est la plus facile à apprendre. Dans cet article, nous allons comparer le japonais et le chinois en termes de grammaire, de vocabulaire, de prononciation et d’écriture pour déterminer laquelle de ces langues pourrait être plus accessible pour un apprenant débutant.
La grammaire japonaise est souvent considérée comme relativement simple pour les débutants. Voici quelques aspects clés :
Ordre des mots : Le japonais suit principalement l’ordre Sujet-Objet-Verbe (SOV), ce qui peut sembler inhabituel pour les locuteurs natifs de langues indo-européennes. Par exemple, « Je mange une pomme » se traduit par « Watashi wa ringo o tabemasu » en japonais, littéralement « Je une pomme mange ».
Particules : Les particules sont des mots courts qui indiquent la relation entre les mots dans une phrase. Par exemple, « wa » indique le sujet, « o » indique l’objet direct, et « ni » indique la direction ou le destinataire.
Conjugaison des verbes : Les verbes japonais se conjuguent principalement selon le temps (présent, passé), la forme (affirmative, négative) et le niveau de politesse. Heureusement, les verbes japonais ont peu de formes irrégulières comparées aux langues européennes.
Absence de genre et nombre : En japonais, les noms ne changent pas en fonction du genre ou du nombre. Par exemple, « hito » peut signifier « personne », qu’elle soit masculine ou féminine, et « hito » peut également signifier « personnes » au pluriel.
La grammaire chinoise, bien que différente de celle du japonais, présente également des aspects simplifiés pour les débutants :
Ordre des mots : Le chinois suit principalement l’ordre Sujet-Verbe-Objet (SVO), similaire à l’anglais et au français. Par exemple, « Je mange une pomme » se traduit par « Wǒ chī píngguǒ » en chinois.
Absence de conjugaison : Les verbes chinois ne se conjuguent pas en fonction du temps. Au lieu de cela, des mots de temps tels que « hier » (zuótiān) ou « demain » (míngtiān) sont utilisés pour indiquer le moment de l’action.
Absence de genre et nombre : Comme en japonais, les noms chinois ne changent pas en fonction du genre ou du nombre. « Rén » signifie « personne » ou « personnes », indépendamment du genre.
Utilisation de classificateurs : Les classificateurs sont des mots utilisés pour compter les objets. Par exemple, « un livre » se dit « yī běn shū », où « běn » est le classificateur pour les objets reliés comme les livres.
La prononciation japonaise est généralement plus simple pour les francophones :
Phonèmes : Le japonais a un nombre limité de phonèmes, ce qui rend la prononciation relativement prévisible. Chaque syllabe se compose d’une voyelle seule ou d’une consonne suivie d’une voyelle.
Accent tonique : Le japonais utilise un accent tonique, mais il est moins complexe que les tons chinois. Par exemple, « hashi » peut signifier « pont » ou « bâtonnets » selon l’accent tonique, mais les différences sont subtiles.
La prononciation chinoise est plus complexe en raison de l’utilisation des tons :
Tons : Le chinois mandarin utilise quatre tons principaux et un ton neutre. Chaque syllabe peut avoir un ton différent, changeant ainsi le sens du mot. Par exemple, « mā » (mère), « má » (chanvre), « mǎ » (cheval), et « mà » (réprimander) sont des mots différents selon le ton.
Phonèmes : Le chinois a également une large gamme de phonèmes, y compris des sons qui n’existent pas en français, comme les sons rétroflexes « zh », « ch », « sh » et « r ».
Le système d’écriture japonais est l’un des aspects les plus complexes de la langue :
Kanji : Les kanji sont des caractères d’origine chinoise utilisés pour représenter des mots ou des concepts. Il existe des milliers de kanji, mais environ 2 000 sont nécessaires pour lire un journal.
Hiragana et Katakana : En plus des kanji, le japonais utilise deux syllabaires : le hiragana et le katakana. Le hiragana est utilisé pour les mots d’origine japonaise et les terminaisons grammaticales, tandis que le katakana est utilisé pour les mots d’origine étrangère et les noms propres.
Le chinois utilise un système d’écriture basé uniquement sur les caractères :
Caractères chinois : Le chinois utilise des caractères logographiques où chaque caractère représente un mot ou une morphe. Il existe des milliers de caractères, mais environ 3 000 sont nécessaires pour lire un journal.
Absence de syllabaires : Contrairement au japonais, le chinois n’utilise pas de syllabaires. Tous les mots sont écrits avec des caractères individuels.
Le vocabulaire japonais présente des particularités intéressantes :
Emprunts linguistiques : Le japonais a emprunté de nombreux mots à d’autres langues, notamment à l’anglais. Par exemple, « コンピュータ » (konpyūta) signifie « ordinateur ».
Niveaux de politesse : Le japonais a plusieurs niveaux de politesse, et le vocabulaire utilisé peut varier selon le contexte social. Par exemple, « manger » peut être « taberu » (familier), « meshiagaru » (polie) ou « itadaku » (humble).
Le vocabulaire chinois est également riche et diversifié :
Monosyllabisme : Beaucoup de mots chinois sont monosyllabiques, bien que les mots bisyllabiques et plus longs soient également courants.
Composés : Le chinois utilise beaucoup de mots composés, où deux ou plusieurs caractères sont combinés pour former de nouveaux mots. Par exemple, « ordinateur » se dit « diànnǎo » (littéralement « cerveau électronique »).
Il est difficile de dire définitivement si le japonais ou le chinois est plus facile à apprendre, car cela dépend largement des compétences et des préférences individuelles. Cependant, nous pouvons résumer les points suivants :
Grammaire : La grammaire japonaise peut sembler plus complexe en raison de l’ordre des mots et des particules, tandis que la grammaire chinoise est simplifiée avec l’absence de conjugaison des verbes.
Prononciation : La prononciation japonaise est généralement plus facile pour les francophones, tandis que la prononciation chinoise est compliquée par les tons.
Écriture : Les deux langues ont des systèmes d’écriture complexes, mais le japonais utilise trois systèmes différents (kanji, hiragana, katakana), tandis que le chinois se concentre uniquement sur les caractères.
Vocabulaire : Le vocabulaire des deux langues présente des défis uniques, avec des emprunts linguistiques en japonais et une utilisation intensive de composés en chinois.
En fin de compte, le choix entre le japonais et le chinois dépend de vos objectifs personnels, de votre intérêt pour la culture associée et de votre préférence pour la structure linguistique. Quelle que soit la langue que vous choisissez, l’apprentissage de l’une ou l’autre de ces langues asiatiques enrichira votre compréhension du monde et vous ouvrira de nouvelles perspectives culturelles et professionnelles.
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